J’ai vécu une violence physique, sexuelle ou psychologique.
J’ai été insulté·x·e ou blessé·x·e.
J’ai été agressé·x·e. J’ai été violé·x·e.
J’ai vécu une violence à mon domicile ou dans un lieu public.
Je suis la cible de harcèlement… sexuel … en ligne.
Il est possible d’avoir du soutien.
Avant tout, il est préférable de s’éloigner du danger et de se mettre en sécurité.
Ensuite, il est recommandé d’appeler la police (117 ✆) et de demander de l’aide à des ami·x·e·s ou des voisin·x·e·s.
En cas de violence physique en particulier sexuelle, il faut s’adresser à un service de santé le plus rapidement possible . Il est possible de se rendre directement aux urgences de l’hôpital ou d’appeler une ambulance (144 ✆). Cela permet de recevoir les soins médicaux et le soutien psychologique nécessaires. Cela permettra également de faire les constats médicaux légaux (y.c. un constat d’agression sexuelle).
Il est recommandé de conserver toutes les preuves possibles de l’agression et de veiller à ne pas effacer des traces. Un certificat médical incluant une description détaillée des blessures peut être très utile. En cas d’agression physique et en particulier d’agression sexuelle, il est important de ne pas se laver et de ne pas nettoyer ses vêtements ou d’en changer. C’est la seule façon de pouvoir récolter des preuves. En cas d’agression, il est donc recommandé d’aller directement aux urgences les plus proches. Au préalable, il peut également être utile de prendre les coordonnées d’éventuel·x·le·s témoins.
Dans chaque canton suisse, le service d’aide aux victimes d’infraction soutient toutes les personnes qui ont vécu une violence physique, sexuelle ou psychologique que celle-ci soit récente ou très ancienne.
Ce service gratuit et confidentiel permet d’avoir
- Une écoute, un soutien et des conseils.
- Des informations sur la procédure pénale, sur ses droits.
- Un accompagnement pour les démarches juridiques et administratives que l’on souhaite entreprendre y compris le dépôt de plainte.
- Un hébergement temporaire d’urgence aux fins de protection.
- Une aide matérielle en cas de nécessité.
- Une orientation vers des spécialiste (médecins, psychologues, avocat·x·e·s, etc)
Il n’est pas nécessaire de (souhaiter) déposer plainte pour profiter de l’aide aux victimes.
De nombreuses situations de vie peuvent mener à être victime au sens de la loi (agression, brigandage, viol, abus sexuel, violence domestique, menaces, accident de la circulation, accident de travail, harcèlement, prostitution forcée, exploitation de la force de travail…). En cas de doute, il ne faut pas hésiter à contacter un service d’aide aux victimes ou un centre de santé sexuelle.